Le volcan Eyjafjöll a imposé à ses voisins humains une certaine forme de décroissance. Vincent Liegey, porte-parole du Parti pour la décroissance, y voit l’occasion de faire progresser ses idées dans une société qui continue à se croire «toute-puissante».
Marianne2 : Avec l’éruption du volcan Eyjafjöll, nous avons eu un avant-goût de la société que vous appelez de vos vœux ?
Vincent Liegey : Oui et non. Cela montre en tout cas notre dépendance à quelque chose qui est rare, quelque chose que l’on appelle le pétrole. Le volcan nous montre que nous vivons dans une société de la toute puissance, du « toujours plus » alors que nous sommes sur une planète finie, aux ressources finies. Ça questionne aussi notre mode de vie basé sur le besoin de consommer du mouvement perpétuel. Cela met en avant le fait qu’il existe une minorité — nous, Occidentaux — qui prend l’avion et qui pense aujourd’hui que prendre ce moyen de transport est aussi anodin que manger une baguette de pain.
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