De la tragédie grecque à la convivialité de la Décroissance ?

La Grèce est en crise. Elle a peur … surtout son économie.
Les marchés financiers sont inquiets et il faut absolument les rassurer. C’est le rôle de l’Union Européenne, du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale qui vont sauver la Grèce et, surtout, préserver le capitalisme. Pour la Grèce, « la fête est finie », la cure d’austérité s’impose et les services publics comme les minima sociaux sont battus en brèche. La Grèce acte son emprisonnement par les marchés financiers. Officiellement, la crise grecque est une énième turbulence du capitalisme, et la solution est connue : retrouver la Croissance. Le système capitaliste n’est pas à remettre en cause, pas plus que l’idéologie libérale qui s’impose comme solution naturelle !
Malheureusement, les solutions proposées ne constituent en aucun cas un remède efficace. Elles sont mêmes responsables de la situation actuelle (1).

La Grèce est en crise. Elle a peur … surtout son économie.

Le problème est que nos vies sont dictées et conditionnées par l’économie. Pendant qu’on rassure les marchés financiers, le désarroi des populations grandit tout comme leurs frustrations, au regard des besoins qu’impose la société croissanciste. Les tensions sociales s’exacerbent. Les violences se multiplient et touchent toutes les couches de la population grecque.
Cette crise est une manifestation de la faillite du système capitaliste. Elle n’est qu’une facette de la crise systémique de la société de croissance comme le « Tchernobyl pétrolier » de Louisiane.

Nous estimons que, sortir de la crise, c’est obligatoirement sortir du capitalisme et du libéralisme.
Il s’agit de ne plus essayer de sauver un système inégalitaire, polluant, inique et cynique en maintenant sous perfusion l’économie grecque, mais de sauver les Grecs du système croissanciste.
Il ne s’agit plus de sauver la Grèce pour égoïstement préserver son propre pays mais de créer un équilibre mondial viable et serein pour toutes les populations de la planète, où la coopération remplacera la concurrence.
Il s’agit de ne plus avoir les mêmes objectifs que le système actuel en sortant du productivisme, du libéralisme, du primat de l’économie sur nos vies. Ne luttons plus pour sauver, améliorer le capitalisme ou préserver nos acquis dans ce système mais luttons pour le quitter définitivement et promouvoir les idées de la Décroissance. Remettons en question notre « société de croissance et de consommation », en proposant de sortir de la religion de la croissance pour la croissance qui accroît les inégalités, qui dévore les ressources, qui épuise le vivant et qui confisque la dignité des humains.

La Décroissance est ce pas de côté qui permet de se dégager de l’horizon capitaliste et de bâtir, ensemble, des alternatives viables. Il devient urgent de lancer une réflexion sur la transition qui permet de passer d’une société croissanciste à une société fondée sur la sobriété et la convivialité, une société soutenable et juste. Nous aurions tout à gagner en  organisant un mode de vie sobre et plus heureux, qui remette l’humain au centre de la société, plutôt que d’attendre de nous trouver au pied du mur  (destruction de notre biotope, récession économique) qui nous imposera brutalement les limites auxquelles nous n’aurons pas su nous contraindre.

Penser la décroissance aujourd’hui, c’est démontrer qu’une alternative réelle se construit contre l’économie libérale

Parti Pour La Décroissance

(1) Pour en savoir plus, voir l’excellente analyse de Richard Heinberg « une récession temporaire … ou la fin de la croissance » et les films l’Argent Dette et l’Argent Dette 2 de Paul Grignon.

La Grèce est en crise. Elle a peur … surtout son économie.
Les marchés financiers sont inquiets et il faut absolument les rassurer. C’est le rôle de l’Union Européenne, du Fond Monétaire International et de la Banque Mondiale qui vont sauver la Grèce et, surtout, préserver le capitalisme. Pour la Grèce, « la fête est finie », la cure d’austérité s’impose et les services publics comme les minima sociaux sont battus en brèche. La Grèce acte son emprisonnement par les marchés financiers. Officiellement, la crise grecque est une énième turbulence du capitalisme, et la solution est connue : retrouver la Croissance. Le système capitaliste n’est pas à remettre en cause, pas plus que l’idéologie libérale qui s’impose comme solution naturelle !
Malheureusement, les solutions proposées ne constituent en aucun cas un remède efficace. Elles sont mêmes responsables de la situation actuelle (1).

La Grèce est en crise. Elle a peur … surtout son économie.
Le problème est que nos vies sont dictées et conditionnées par l’économie. Pendant qu’on rassure les marchés financiers, le désarroi des populations grandit tout comme leurs frustrations, au regard des besoins qu’impose la société croissanciste. Les tensions sociales s’exacerbent. Les violences se multiplient et touchent toutes les couches de la population grecque.
Cette crise est une manifestation de la faillite du système capitaliste. Elle n’est qu’une facette de la crise systémique de la société de croissance comme le « Tchernobyl pétrolier » de Louisiane.

Nous estimons que, sortir de la crise, c’est obligatoirement sortir du capitalisme et du libéralisme. Il s’agit de ne plus essayer de sauver un système inégalitaire, polluant, inique et cynique en maintenant sous perfusion l’économie grecque, mais de sauver les Grecs du système croissanciste.
Il ne s’agit plus de sauver la Grèce pour égoïstement préserver son propre pays mais de créer un équilibre mondial viable et serein pour toutes les populations de la planète, où la coopération remplacera la concurrence.
Il s’agit de ne plus avoir les mêmes objectifs que le système actuel en sortant du productivisme, du libéralisme, du primat de l’économie sur nos vies. Ne luttons plus pour sauver, améliorer le capitalisme ou préserver nos acquis dans ce système mais luttons pour le quitter définitivement et promouvoir les idées de la Décroissance. Remettons en question notre « société de croissance et de consommation », en proposant de sortir de la religion de la croissance pour la croissance qui accroît les inégalités, qui dévore les ressources, qui épuise le vivant et qui confisque la dignité des humains.

La Décroissance est ce pas de côté qui permet de se dégager de l’horizon capitaliste et de bâtir, ensemble, des alternatives viables. Il devient urgent de lancer une réflexion sur la transition qui permet de passer d’une société croissanciste à une société fondée sur la sobriété et la convivialité, une société soutenable et juste. Nous aurions tout à gagner en  organisant un mode de vie sobre et plus heureux, qui remette l’humain au centre de la société, plutôt que d’attendre de nous trouver au pied du mur  (destruction de notre biotope, récession économique) qui nous imposera brutalement les limites auxquelles nous n’aurons pas su nous contraindre.

Ce contenu a été publié dans Billets du PPLD, Communiqués de presse. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.