Le volcan Eyjafjöll a imposé à ses voisins humains une certaine forme de décroissance. Vincent Liegey, porte-parole du Parti pour la décroissance, y voit l’occasion de faire progresser ses idées dans une société qui continue à se croire «toute-puissante».
Marianne2 : Avec l’éruption du volcan Eyjafjöll, nous avons eu un avant-goût de la société que vous appelez de vos vœux ?
Vincent Liegey : Oui et non. Cela montre en tout cas notre dépendance à quelque chose qui est rare, quelque chose que l’on appelle le pétrole. Le volcan nous montre que nous vivons dans une société de la toute puissance, du « toujours plus » alors que nous sommes sur une planète finie, aux ressources finies. Ça questionne aussi notre mode de vie basé sur le besoin de consommer du mouvement perpétuel. Cela met en avant le fait qu’il existe une minorité — nous, Occidentaux — qui prend l’avion et qui pense aujourd’hui que prendre ce moyen de transport est aussi anodin que manger une baguette de pain. Continuer la lecture →
Président de Sortir du Nucléaire 7- et trésorier de SDN 27, Alain Corréa est menacé d’une amende de 800000 euros. Il est convoqué en audience par le TGI de Rennes le jeudi 6 mai 2010 à 11 h 30.
EDF reproche aux militants du GANVA d’avoir dû maintenir en production une autre centrale alors qu’un arrêt technique y était prévu de longue date. Les responsables de l’entreprise disent s’être mis dans l’hypothèse où ils auraient été obligés de couper en alimentation la ligne THT occupée près de Fougères par le GANVA. Or, EDF n’a jamais coupé le courant durant la période d’occupation du pylône.
La vidéo
Le reportage relatif à l’action du GANVA démarre à partir de 8? 30.
Du 22 juillet au 1er aout près du Havre.
La vidéo d’appel du prochain Camp Action Climat pour en finir avec le pétrole et le système qui est appuyé dessus. Passez le mot
Le tribunal de Grande Instance de la ville de Paris a rendu son verdict le 2 avril 2010, les huit déboulonneurs qui avaient barbouillé 5 panneaux publicitaires sur les Champs-Elysées ont tous été relaxés au nom de la liberté d’expression (1). Enfin, une bonne nouvelle et une invitation à s’exprimer contre la publicité.
Par ses actions, sa convivialité et son inflexible ténacité, le « collectif des Déboulonneurs » montre une voie de résistance afin de se libérer de l’agressivité publicitaire par des actions de rue et du barbouillage. Ses victimes : les panneaux d’affichages (souvent illégaux) auxquels personne ne peut se soustraire, notamment en milieu urbain. Les actions visent également à interpeller pour faire prendre conscience des méfaits du système publicitaire, « un système de harcèlement en perpétuelle expansion »(2)
Alors que les appels à pétitions et les demandes de soutien par les collectivités publiques se multiplient pour sauver des entreprises en difficulté, nous proposons de sortir de cette logique productiviste et consumériste qui place le travail au centre de nos vies pour seulement essayer de vivre.
En tant qu’Objecteurs de Croissance, nous estimons que toutes les entreprises en difficulté ne méritent pas la bienveillance publique. Nous devons nous interroger sur la pertinence des productions de ces entreprises et, surtout, sur le sort des travailleurs.
Devons-nous continuer à financer les industries automobiles et les entreprises pétrolières comme Total ou envisager clairement et concrètement leur reconversion et, surtout, celle des travailleurs vers des activités choisies et écologiquement soutenables, sans attendre.
Le premier livre de Flore Vasseur, « Une fille dans la ville », lui avait valu, en 2006, le prix Découverte Figaro Magazine.
Dans ce nouveau roman, « Comment j’ai liquidé le siècle », un thriller économique qui fait froid dans le dos, elle raconte comment un trader fait exploser le système capitaliste pour envisager de mieux le reconstruire. « On liquide tout et on recommence ». Résumé du livre : Une septuagénaire redoutable, à la tête du « Bilderberg » – un gouvernement mondial secret qui a organisé la domination de l’Amérique sur la planète – charge un as de la finance, génie des mathématiques, de détruire de l’intérieur le système économique afin de provoquer l’effondrement d’un monde acculé à la faillite.
Flore Vasseur nous y décrit le monde des puissants de l’intérieur à travers une histoire liée à la folie des banques, aux traders et à la montée de la Chine. Après avoir enquêté, elle nous emmène à la découverte des élites mondiales et des conflits entre les empires – l’Empire américain d’une part et de l’autre la montée de la Chine (comme elle le souligne: il y a aujourd’hui « un basculement de la puissance mondiale vers la Chine et il y a un certain nombre de partisans de l’empire américain qui refusent ce basculement. »).
Source : http://www.xiberia.info/blog/index.php/2010/03/25/169-comment-j-ai-liquide-le-siecle
Paul Ariès est l’invité de « Ce soir ou jamais » du 1 avril 2010. Il débat avec Alain Madelin, Cynthia Fleury, Thomas Piketty, Flore Vasseur & Nicolas Bouzou du Bouclier fiscal, de la taxe carbone et du sauvetage de la Grèce. C’est l’occasion pour lui de rappeler les fondamentaux de la Décroissance : localisation, dotation incondionnelle, revenu maximal, gratuité de bon usage et renchérissement du mésusage.
Quel avenir pour le capitalisme ? L’issue à la crise passe-t-elle par l’abandon d’un système vieillissant ? Le capitalisme est-il chevillé à l’être humain comme une mauvaise habitude ? Dans son ouvrage « Ethique de l’existence post-capitaliste » (Ed. du Cerf), Christian Arnsperger, professeur à l’UCL et chercheur à la chaire Hoover d’éthique économique et sociale, propose de repenser profondément la social-démocratie.
Inaugurer une vision « communaliste » de l’économie, créer de nouvelles « communautés existentielles critiques », tout en promouvant une éthique de la simplicité volontaire, de la redistribution radicalement égalitaire et de la démocratisation profonde, telle est la visée de ce livre constructif et optimiste.
L’habit ne fait pas le moine, bien sûr, mais une belle apparence inspire le respect. C’est pourquoi il est tout sauf anecdotique que l’idée de décroissance, si allègrement injuriée par les thuriféraires du dogme « croissanciste », ait été accueillie dans un lieu imprégné de pensée. Du 26 au 29 mars s’est tenue dans la belle université de Barcelone la deuxième conférence sur la décroissance économique.
Ouverte par le recteur, organisée par l’Institut de science et de technologie environnementales (ICTA) de la capitale catalane, elle a réuni plus de 500 chercheurs et activistes venus de nombreux pays européens et américains. On sait maintenant que décroissance se dit degrowth en anglais, decrecimiento en espagnol, decreixement en catalan, decrescita en italien.
partant de cette intuition, Stéphane Lavignotte propose une analyse serrée et généreuse des idées et des positions défendues par les principaux animateurs de la réflexion sur l’objection de conscience en France. Avec La décroissance est-elle souhaitable ?, il suit les lignes de force et dénoue les fils d’un champ de pensée en pleine ébullition. Militant pluriel et pasteur à la parole vive, Stéphane Lavignotte revient dans cette entretien lumineux sur les principales thèses de son ouvrage et met en scène les interrogations qui le traversent.
« Les films d’alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s’est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. » Coline Serreau
De la servitude moderne est un livre et un film documentaire de 52 minutes produits de manière totalement indépendante ; le livre (et le DVD qu’il contient) est distribué gratuitement dans certains lieux alternatifs en France et en Amérique latine. Le texte a été écrit en Jamaïque en octobre 2007 et le documentaire a été achevé en Colombie en mai 2009. Il existe en version française, anglaise et espagnole. Le film est élaboré à partir d’images détournées, essentiellement issues de films de fiction et de documentaires.
L’objectif central de ce film est de mettre à jour la condition de l’esclave moderne dans le cadre du système totalitaire marchand et de rendre visible les formes de mystification qui occultent cette condition servile. Il a été fait dans le seul but d’attaquer frontalement l’organisation dominante du monde. Continuer la lecture →
Dates de la conférence : Vendredi 26 – Lundi 29 Mars 2010
Il y a trente ans, Nicholas Georgescu-Roegen a publié un livre en Français (édité par Jacques Grinevald et Ivo Rens) dont le titre est “Demain la Décroissance” (1979). Nous disons maintenant: “Aujourd’hui la Décroissance”. La Décroissance économique peut être bénéfique pour l’environnement mais elle doit être socialement soutenable.
La seconde conférence internationale sur la Décroissance économique pour la durabilité écologique et l’équité sociale suit la première conférence internationale (Paris, avril 2008, events.it-sudparis.eu/degrowthconference/ ), qui eu lieu avec le soutien de la Société Européenne pour l’Economie Ecologique (ESEE), le Club de Rome (Bruxelles/Europe), Telecom Sud-Paris et le SERI (Institut de Recherche pour une Europe Soutenable) et a été suivie par 150 participants et impliqué les présentations d’environ 90 scientifiques (voir la déclaration de la conférence).
La seconde conférence internationale développera des propositions politiques claires et des stratégies d’action dans le cadre de la Décroissance. En outre elle identifiera les questions clés non résolues ainsi qu’un programme de recherche. La conférence privilégiera l’interaction entre les participants et mettra l’accent sur le développement de recherche coopérative.
La conférence suivra une structure nouvelle. Elle inclura des tables rondes et des présentations par différents chercheurs renommés. Mais la conférence sera principalement basée sur des présentations de travaux par posters et publications, et sur des ateliers participatifs.