
Nous le savons tous, les « objecteurs de croissance » sont dangereux. Ces gens qui expliquent qu’une croissance infinie n’est pas possible dans un monde fini sont, au choix : d’horribles réactionnaires, qui veulent revenir à l’âge de pierre, nier les progrès apportés par les Lumières ; de terribles catastrophistes, qui dansent sur les décombres de l’emploi et se réjouissent du fait que « la crise s’aggrave » 1 ; enfin, des fondamentalistes religieux, qui professent le vœu de pauvreté pour tous, et substituent à la rationalité, la mystique et l’ascèse. Ils veulent laisser le Sud dans sa pauvreté, ce sont des petits bourgeois coupés du peuple, ils refusent le progrès. La décroissance est une idéologie néfaste, qui non seulement considère la catastrophe comme inévitable, mais l’estime encore d’une certaine manière désirable.
Sauf que la décroissance n’est pas une idéologie ; qu’elle ne se réjouit pas de la crise ; qu’elle veut créer du travail là où le système capitaliste en détruit, et que les valeurs qu’elle défend sont largement ignorées du grand public. Un mot à la mode, en somme, qu’il est de bon ton de caricaturer, car son contenu polémique déplaît fortement aux orthodoxes défenseurs de « la croissance », du « développement », du « PIB », du « plein emploi », et du bien-être pour tous, sans que jamais ne soit évoquée par eux – si l’on ose dire – la facture écologique de cette vision du monde.
La décroissance en dix questions et en dix réponses
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Bretagne Décroissance vous invite à une réunion-débat avec Serge Latouche
Le collectif « STOP-EPR, ni à Penly, ni ailleurs » organise le 20 juin une immense déambulation dans Dieppe, la ville à 15 km de Penly, là où doit se construire le 2 éme EPR français !
e mardi 22 juin de 19h30 à 21h30.
Bonne nouvelle, la Formule 1 ne s’est finalement pas imposée à Flins, grâce à une année de lutte citoyenne, et c’est à l’agriculture biologique que sera dédié le terrain reconquis. En effet, le Conseil Régional d’Ile-de-France a décidé d’acquérir les terres de la ferme de la Haye par l’entremise de l’Agence des Espaces Verts d’Ile-de-France (AEV) afin d’installer des « maraîchers bio » sur près de 130 hectares.



