L’ADOC-France est l’association du PPLD et de membres du MOC,et de tous les indépendants qui désirent mettre en commun leurs moyens et un leur socle de propositions communes pour participer, au moins, aux prochaines élections européennes.
Quelques articles seulement sont hébergés le site du PPLD, ci-dessous.
Les principaux articles sont sur :
Croissance – Wachstum. Ein fast heiliges Wort, vor allem in Zeiten der weltweiten Wirtschaftskrise. Décroissance – das ist dagegen das Schlagwort der französischen Wachstumsverweigerer. Sie glauben, dass es auch anders geht. Utopie oder interessante Piste?
La création de l’Association des Objecteurs de Croissance (AdOC) fait suite à la dynamique initiée par les listes Europe-Décroissance. Elle s’inscrit dans la démarche de convergence des Objecteurs de Croissance qui souhaitent l’expression politique de la Décroissance au sein d’une structure unique et unie.
L’Assemblée Constitutive de l’Association des Objecteurs de Croissance aura lieu
le 18 au soir, les 19 et 20 Septembre 2009 à Beaugency
(à l’auberge de jeunesse de BEAUGENCY – Loiret).
C’est un moment très important de l’Objection de Croissance que vous êtes tous chaleureusement conviés à partager avec nous.
Ordre du jour indicatif :
Composition d’une structure fédérale pour l’expression politique du mouvement de la Décroissance.
Élection d’un Collège qui organisera la rédaction du règlement intérieur, les statuts, les relations entre MOC/PPLD/indépendants.
Discussions sur les orientations et stratégies politiques, programme, structure, fonctionnement, prochaines élections.
Vos propositions et visions de la Décroissance sont attendues.
Nous vous invitons vivement à nous faire parvenir la (ou les) question(s) qu’il vous simple indispensable de traiter pendant ces journées. De la plus précise à la plus générale : l’idée, c’est de disposer d’une Foire aux questions préalable, à laquelle chacun a pu contribuer ; et surtout, de veiller tout au long de cette Assemblée Constitutive à y répondre. L’ensemble des réponses sera ensuite publiée sous la forme d’une FAR (Foire aux réponses) dans le Compte-rendu.
Téléchargements et informations pratiques à la fin de l’article (affiches, inscriptions, organisation) Continuer la lecture →
Toutes les rencontres seront organisées sur le principe d’une communication non violente calquée sur la « Méthode de Décision au Consensus ». Elles se partageront en réunions plénières ou ateliers en petits groupes. Dans le cas d’une réunion plénière, un rapporteur viendra avec une proposition initiale. Dans tous les cas, il sera secondé par un médiateur et/ou un facilitateur.
L’ordre du jour étant très dense, il s’agira parfois d’ébaucher, de commencer, de démarrer le sujet en question.
Toutes les décisions importantes feront l’objet d’un vote : ce peut être un texte, une résolution, la constitution d’une équipe de travail, une disposition de principes.
Les noms des intervenants, ainsi que les détails des interventions sont en cours d’affinage.
L’organisation peut aussi évoluer au besoin des circonstances.
Les séquences de travail seront entrecoupées de moment de détente et de soirées conviviales.
– Bonjour, dit le petit prince.
– Bonjour, dit le marchand.
C’était un marchand de pilules perfectionnées qui apaisent la soif. On en avale une par semaine et on n’éprouve plus le besoin de boire.
– Pourquoi vends-tu ça ? dit le petit prince.
– C’est une grosse économie de temps, dit le marchand. Les experts ont fait des calculs. On épargne cinquante-trois minutes par semaine.
– Et que fait-on des cinquante-trois minutes ?
– On en fait ce que l’on veut…
« Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine… »
Le Petit Prince, de Saint-Exupéry
Publié dansLe monde culturel|Commentaires fermés sur Du questionnement de l’utilité du progrès scientifique – et de ceux qui en profitent vraiment -.
A un auditeur de France-Inter, qui lui demande de prendre position sur la Décroissance, Jean-Luc Mélenchon répond « Nous devons écouter ce que disent les Décroissants car ils nous obligent à réfléchir. […] Je pense que certaines productions doivent décroîtrent et d’autres doivent augmenter. Je pense que certains services doivent décroîtrent et d’autres doivent augmenter. Les services qui concernent les progrès humains (tout ce qui permet à la personne de s’épanouir) doivent progresser. » (sic) Continuer la lecture →
« Quand on est en face des dégâts effroyables, matériels et plus encore humains, causés par la barbarie, le mépris, l’avidité, le mensonge et le déni de justice inscrit dans l’ordre établi, dans ses institutions et ses mœurs, tolérer c’est se rendre complice », expliquait Alain Accardo dans la préface qu’il a donné au sulfureux livre de l’anarchiste Albert Libertad (1875-1908), Le Culte de la charogne. Dans un essai ayant pour titre Le Petit-Bourgeois Gentilhomme, le sociologue enfonce le clou pour dénoncer l’enlisement des classes moyennes dans les marécages du capitalisme. Avec un sacré mordant, Accardo dissèque les « petits possédants possédés » et les « roturiers qui rêvent d’anoblissement ». Un exercice de socioanalyse grinçant, mais pertinent. Continuer la lecture →
Publié dansLivres, Revue de médias|Commentaires fermés sur Des petits-bourgeois pas très « gentilhommes »
Jamais Marianne n’avait autant parlé de la décroissance. Entre scepticisme et curiosité, nous avons tenté de mieux cerner un mouvement qui a le mérite de poser les questions autrement, et avec conviction. Une tentative qui a déclenché des débats parfois franchement houleux. Une bonne raison de refaire le tour des articles que Marianne a consacrés à ce mouvement. Continuer la lecture →
Historiquement, les O.C. le 11 septembre 1789 se seraient rangés à gauche du président de séance de l’Assemblée nationale pour refuser d’accorder au roi un droit de veto absolu sur les lois. Economiquement et socialement, nous nous posons les mêmes problèmes que ceux que la gauche devrait se poser. Et comme nous considérons que la politique est le lieu où nous devrions décider ensemble nos décisions, nous défendons un volontarisme politique ; par exemple, les injustices sociales ne sont pas « naturelles » et par conséquent la justice sociale n’est pas naturelle mais artificielle (ex. de l’héritage) Mais nous ne sommes plus dans le même paradigme que « La Gauche » : à cause de notre antiproductivisme, de notre antilibéralisme (même si nous pouvons distinguer entre un libéralisme philosophique et un libéralisme idéologique), de notre anti-utilitarisme (nous ne réduisons pas l’intérêt à l’intérêt économique) Le philosophe Alain raconte au début du XXe siècle que s’il rencontre quelqu’un qui « ne fait pas de politique » alors il ne peut s’empêcher de penser : « voilà quelqu’un qui n’est pas de gauche ». Eh bien, les O.C. font de la politique et chacun peut en déduire : « voilà des gens qui ne sont pas de droite ! »
2- Les O.C. mettent-ils clairement en évidence les mécanismes politiques et économiques qui ont abouti à la situation actuelle ? Continuer la lecture →
Il fallait voir l’air interloqué de M. François Fillon. Ce 14 octobre 2008, M. Yves Cochet défendait les thèses de la décroissance du haut de la tribune de l’Assemblée nationale. Diagnostiquant une « crise anthropologique », le député Vert de Paris affirmait, sous les exclamations de la droite, que « la recherche de la croissance est désormais antiéconomique, antisociale et antiécologique ». Son appel à une « société de sobriété » n’avait guère de chances d’emporter l’adhésion de l’hémicycle. Toutefois, l’idée provocatrice de « décroissance » avait forcé les portes du débat public. Continuer la lecture →
En ces temps de désaveu fréquent de la politique, marqué notamment par l’abstentionnisme des jeunes (près de 70 % n’ont pas voté aux élections européennes de juin), ce qui s’est passé à Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique, du 3 au 10 août, est non seulement rafraîchissant, mais prometteur.
« … Seul le représentant du parti pour la décroissance et d’Europe-décroissance, jeune mouvement qui a présenté des listes dans cinq régions lors des dernières élections européennes, parvient à soulever l’enthousiasme de la salle en faisant le lien entre l’écologie et le désir de s’affranchir de l’aliénation… »