
La « Décroissance » est un nom propre qui désigne un mode de pensée, un projet de société et un mouvement politique. C’est un nom propre et c’est pour cela que nous prenons toujours soin d’y mettre une majuscule.
Le mouvement s’appelle ainsi, car la Décroissance propose de sortir de la société de Croissance ; celle qui s’est construite au service de la croissance du PIB et de la religion de l’économie.
Nous pensons que la société de Croissance est à l’origine de la crise multi-dimensionnelle « qui éprouve l’humanité » :
- L’effondrement environnemental (dérèglement climatique, crise de la biodiversité, déplétion des ressources, altération des milieux).
- La crise sociale (montée des inégalités, crise de la dette et du système financier).
- La crise politique et démocratique (désaffection et dérive de la démocratie).
- La crise de la personne humaine (perte de sens, délitement des liens sociaux).
La société de Croissance n’est ni soutenable ni souhaitable, il faut en sortir. C’est le sens de la Décroissance : réfléchir ensemble à de nouveaux projets de société soutenables et souhaitables.

« La crise aidant, ils sont de plus en plus nombreux à opter au quotidien pour la « décroissance ». Un choix de vie qui, loin de les exclure de la société, sait composer très concrètement avec la réalité. Voyage au pays de la « simplicité volontaire ». Marianne n° 694 «
Les Renseignements Généreux lance une nouvelle revue, 



Encore une fois, la Décroissance a été victime d’un jugement hâtif et réducteur à travers l’article «
Le début du mois de juillet a vu de nombreux objecteurs de croissance enfourcher leurs bicyclettes pour promouvoir un autre mode de transport, un autre mode de vie et, finalement, lancer une réflexion plus globale sur notre société croissanciste.
Le pragmatisme a encore parlé ! Afin de faire face à la crise tout en améliorant l’offre de transport, le Conseil Régional d’Ile-de-France – via le syndicat des transports d’Île-de-France – a décidé d’augmenter les tarifs des transports en commun.

